Una de los fragmentos de la ópera Pomone que tiene mucho significado en mi existencia es la de la aria: "Que voyez-vous, mes yeux".
BEROÉ.
Que voyez-vous mes yeux?
Quel dragon furieux?
Mais non, rassurons-nous, c'est lui qui se transforme
En ce monstre difforme. Elle affronte le dragon.
Hé bien! cruel, saoule-toi de mon sang,
Contente ton envie,
Déchire moi le flanc,
Arrache moi la vie
Je bénirai mon sort,
Et je ne puis mourir d'une plus douce mort.
Le ciel brille d'éclairs, et gronde de tonnerres, la terre tremble, et douze Follets, par ordre de leur dieu, transformez en fantômes, armez de foudres et de griffes de fers, tombent du ciel dans un nuage enflamé.
SCÈNE CINQUIÈME.
BEROÉ, DOUZE FOLLETS en FANTÔMES.
BEROÉ.
Mais quel éclair? quel horrible tonnerre?
Quel tremblement de terre?
Quels fantômes affreux et quelles visions?
Que de monstres armés de feu, de fer, de foudre,
Pour me réduire en poudre?
Je vous connais, Follets, et vos illusions.
Vous croyez m'étonner par cette allarme feinte,
Et me jouer à votre tour:
Mais l'on ne peut former les glaces de la crainte,
Ou règnet les feux de l'amour.
Les Follets en fantômes descendus de la machine, s'épandent à l'entour de Beroé, et pour l'épouvanter dansent à ses yeux une danse terrible.
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